LES AUTRES BREVES DE CETTE RUBRIQUE :
lundi 17 mai Sur le net : Atlas of AI : déconstruire les dénis de l’IA (Kate Crawford) lundi 4 mai Lundi 4 mai 18h3O : non à la surveillance généralisée lundi 24 juin VERDICT : les inculpés du collectif “Notre-Dame des Landes IDF” condamnés mercredi 27 mars APPEL A SOUTENIR les inculpé.e.s du Collectif francilien de lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes mercredi 13 juin Le leurre du DNT mercredi 13 juin #privchat chaque mardi 12:00 mardi 27 mars Le RNIE nouveau est arrivé... mercredi 21 mars Technologie et entreprises au service des dictatures vendredi 7 octobre Bordeaux : soirée de soutien à Coop’Equita lundi 13 juin Facebook, le faux ami |
Sur le net : Atlas of AI : déconstruire les dénis de l’IA (Kate Crawford)lundi 17 mai 2021 L’IA n’est ni intelligente, ni artificielle… ni une simple technologie : elle est un objectif ! Le livre de Kate Crawford cherche à détruire deux mythes. Le premier est de croire que des systèmes non humains sont analogues à des esprits humains. Il consiste à croire qu’« avec suffisamment d’entraînement ou de ressources, des intelligences plus ou moins proches de celles des hommes peuvent être créées à partir de zéro, sans se confronter à la façon fondamentale dont les humains sont incarnés, reliés et définis par des écologies qui les dépassent ». Le second est de croire que l’intelligence est indépendante de tout, notamment du social, du culturel, de l’histoire et des forces politiques, quand l’intelligence a toujours été convoquée dans l’histoire pour justifier des relations de domination, de l’esclavage à l’eugénisme. Pour Crawford, l’IA n’est ni intelligente ni artificielle. Elle n’est qu’une industrie du calcul intensive et extractive qui sert les intérêts dominants. Une technologie de pouvoir qui « à la fois reflète et produit les relations sociales et la compréhension du monde ». L’IA n’a rien de neutre : elle est fondamentalement politique. Pour la comprendre, nous devons toujours demander qu’est-ce qui est optimisé, au bénéfice de qui et sous la décision de qui… L’enjeu de cet Atlas, explique-t-elle, vise à offrir au lecteur la possibilité de relire le monde, de comprendre les empires où se déploient les nouvelles dominations numériques. Il vise à cartographier les États et les entreprises qui façonnent et dominent cette industrie, leur nature extractive, ses impacts partout désastreux, que ce soit sur la planète comme sur les formes de travail qui la font fonctionner. la suite |