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Rencontre AMP lyon du 19 août au 28 août

mercredi 26 juillet 2006, par souriez


L’AMP c’est quoi ?

L’AMP est un outil de coordination et de rencontre de divers groupes et
personnes à travers le monde, se retrouvant autour de luttes et de
pratiques anticapitalistes et anti-autoritaires. Depuis 1997, les
conférences sont l’occasion d’échanger pendant quelques jours autour de
pratiques et de savoirs, et de tisser des liens qui permettent de mieux
s’organiser pour des actions communes.

Pour plus d’info :
www.pgaconference.org.

La conférence d’Août 2006 est une rencontre
européenne (AMPe) et non mondiale : tout les deux ans sont mises en place
des conférences sur chaque continent. La dernière en date en Europe, est
celle de Belgrade
en 2004.

Le groupe ‘Stamp’ est l’organisateur des
rencontres qui auront lieux du 19 Août au 3 Septembre dans différentes
villes en France. Ce groupe est constitué de personnes du réseau
Sans-titre ainsi que de personnes de divers collectifs francophones. La
conférence se déroulera sur deux semaines et comportera deux étapes. La
première sera une rencontre décentralisée sur cinq lieux simultanément
(squats urbains, collectifs à la campagne..) ; pendant 9 jours, auront
lieu des discussions sur des thématiques particulières et des chantiers
seront mis en place. La seconde étape rassemblera pendant 4 jours, sur un
même lieu, l’Espace Autogéré des Tanneries à Dijon, les participant-e-s
aux moments décentralisés pour des mises en commun des discussions
transversales et pour parler du fonctionnement de L’AMP. Pour en savoir
plus sur ce projet, allez sur le wiki http://stamp.poivron.org

Qu’est-ce qui va se passer à Lyon ?

Voilà les différents thèmes que nous souhaitons aborder pendant les
rencontres de l’AMP à Lyon. Elles se dérouleront à la Friche, lieu
autogéré artistique et politique dans les anciennes usines Renault. Nous
vous les présentons tel qu’ils ont été réfléchis jusqu’à présent. Pour
autant, cela ne reste qu’une manière d’aborder ces grosses questions,
c’est pourquoi nous vous appelons à réagir à cet appel, et à proposer des
idées, des ateliers, des discussions, ou tout autre projet, si vous en
avez envie. Le contenu de la conférence sur ces thèmes dépendra vraiment
de vos propositions. Par ailleurs, le contexte en France, autour de nous,
est probablement différent du vôtre sur certains points, et similaire sur
d’autres, c’est pour cela que nos échanges seront encore plus
intéressants.

SOCIÉTÉ DE CONTRÔLE ET POLITIQUES SÉCURITAIRES

La
question du contrôle social est complexe puisqu’elle touche à
différents niveaux de la société... Le contrôle fonctionne entre autre
grâce aux institutions (éducation nationale, familles, travail, prisons,
police, anpe) pour mieux surveiller, punir, éduquer à de ’bonnes
manières’, pour assujettir l’individu et pour qu’elle-il devienne un
’citoyen honnête’. Ces institutions utilisent tout un tas d’outils de
répression (justice), de stabilisation (médiateur-ices de toutes sortes,
agencement de l’espace), de manipulation (tv), de surveillance
(vidéosurveillance, puces). Elles cherchent à maintenir les individus dans
un rapport au monde de faible intensité. Chaque crise de colère est
réprimée, quand elle est individuelle, la personne est placée en HP ;
quand elle est collective, lors d’un mouvement social par exemple, elle
est réprimée par les forces de l’ordre. Face au contrôle de nos vie
quelles stratégies adopter : imaginer des
alternatives possibles à ces
instances de normalisation sociale ou envisager leur destruction ? Il nous
semble intéressent de discuter en Aôut des tenants et des aboutissants des
différentes politiques sécuritaires pour mieux les cerner et les
comprendre ainsi que de trouver collectivement des moyens de détourner ses
outils, de les rompre. Car tout ceci est bien plus complexe que ça en a
l’air puisqu’il faut également envisager la multiplicité des rapports de
forces qui découlent du domaine où ils s’exercent et sont constitutifs de
leur organisation, par les jeux qu’ils exercent et les stratégies qu’ils
mettent en place. Il serait donc trop facile de tenir l’état comme seul
responsable et créateur du contrôle de nos vies. Cette approche binaire,
cible un système et de fait l’extériorise de nous alors que nous en
faisons partiEs, nous avons grandiEs à l’intérieur et intégréEs ses normes
par nous même. Il nous semble donc primordial de
revenir également sur les
questions des normes, par rapport aux attitudes genrées, sexistes,
racistes, par notre rapport aux corps et pour comprendre comment nous
sommes marquéEs par nos appris sociaux.

Quelques pistes de réflexions pour les prochaines discussions (n’hésitez
pas à en ajouter) :

Les différentes technologies au service de l’Etat pour mieux surveiller et
contrôler.

(Biométrie : Le corps comme possibilité d’individuation et de
contrôle/ Normalisation de nos mouvements et de nos corps) Les nouvelles
architectures urbaines pour une meilleure gestion des flux humains (lieux
publics de plus en plus aseptisés, où des formes de vie ne sont plus
possibles, sont réduits à des endroits de passages et aménager dans ce but
là, Vidéosurveillance). La psycho pharmaceutique comme outil de
normalisation et de pacification (les H.P., dernier rapport scientifique
de l’INSERM sur les enfants hyper actifs, ...). Les médias et
leurs
propagandes des discours sécuritaires (exploiter l’inquiétude et la peur,
donner un sentiment d’insécurité, les différentes lois Sarkozy) Les
institutions au service de la normalisation (sortir du système scolaire,
détruire les prisons ?)

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