La Nuit debout place de la République a essaimé dans les quartiers périphériques de Paris et en banlieue. Place des Fêtes, Saint-Denis ou encore Malakoff, comment fonctionnent ces assemblées locales ?
Les Amis d’Orwell ont reçu vendredi 3 juin Emmanuelle de la Nuit debout place des Fêtes dans le xixe arrondissement. Militante novice, elle explique pourquoi elle s’est investie dans l’organisation de ces rassemblements hebdomadaires près de chez elle, en dehors des partis, syndicats et associations.
À Saint-Denis (93), ville aux nombreux militants, les Nuits debout prennent des formes différentes et plus engagées, comme le raconte Étienne. Radio debout était présente le mercredi 25 mai et a capté des ambiances de la soirée, notamment des guitaristes dionysiens et le collectif Enchanté, qui y chante chaque mercredi. On entend aussi Darius qui anime la cantine des Nuits debout en préparant avec d’autres des plats pour les participants à prix libre.
Bruno suit de près les Nuits debout de Malakoff (92). Réunis le samedi soir devant la mairie, les habitants discutent de la loi travail et organisent des départs communs vers les manifestations parisiennes.