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AFP : Vidéosurveillance à Paris : la Cour des comptes dénonce un financement « inadapté et coûteux »samedi 12 février 2022 Dans ce référé, adressé au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, la Cour des comptes formule six recommandations. Plusieurs concernent le contrat de partenariat public privé signé en 2010 pour financer le « plan de vidéoprotection de la préfecture de police de Paris (PVPP) ». Valable jusqu’en 2026 et conclu initialement pour 225,1 millions d’euros, le contrat atteignait 343 millions d’euros fin 2020, en raison notamment de l’explosion du nombre de caméras installées à Paris après les attentats de 2015 (de 1 000 à 4 000 caméras). Avec les JO de 2024, son coût total pourrait s’élever à 433 voire 481 millions d’euros, poursuit la Cour qui appelle à « proscrire » le recours à ce type de contrat et à son mode de financement « inadaptés et coûteux » à l’avenir. L’institution recommande également au préfet de mener « sans tarder une évaluation de l’efficacité du PVPP dans la prévention de la délinquance et l’élucidation des délits », alors que la répartition géographique et les usages des caméras « pourraient être améliorés ». Elle appelle aussi à renforcer de manière « urgente » le contrôle interne du PVPP afin notamment de mieux détecter les usages non conformes de la vidéosurveillance et demande au ministère de l’Intérieur de rénover le cadre juridique « aujourd’hui inadapté » en la matière. Interrogés par l’AFP, la préfecture de police a indiqué s’être déjà engagée dans la mise en oeuvre de certaines recommandations de la Cour, notamment pour « renforcer le dispositif de pilotage, de gouvernance et de contrôle de la vidéoprotection ». Le ministère de l’Intérieur n’a pas donné suite aux sollicitations de l’AFP. |