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Alençon MARCHE DE SOLIDARITE POUR LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS

Mardi 15 novembre à 17h3O Place de la Paix Quartier de Perseigne à Alençon

samedi 12 novembre 2005, par souriez


NON A L’ETAT D’EXCEPTION

Confronté à une révolte née de l’accumulation des inégalités et des
discriminations dans les banlieues et les quartiers pauvres, le
gouvernement
vient de franchir une nouvelle étape, d’une extrême gravité, dans
l’escalade
sécuritaire. La proclamation de l’état d’urgence répond, à une révolte
dont
les causes sont profondes et bien connues, sur le seul terrain de la
répression.

Au-delà du message symbolique désastreux que nourrira la référence à la
guerre d’Algérie, il ne s’agit pas seulement de " couvre-feu ", mais d’une
logique de guerre. En fait le gouvernement a sciemment menti. La loi du 3
avril 1955 autorise des interdictions de séjour pour " toute personne
cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l’action des
pouvoirs
publics ", des assignations à résidence pour " toute personne [S] dont
l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre publics ", la
fermeture des " lieux de réunion de toute nature " et l’interdiction des
" réunions de nature à provoquer ou entretenir le désordre ". Le
gouvernement a même prévu des perquisitions de nuit. Il peut, en outre,
faire " prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et
des
publications de toute nature ", et donner compétence aux juridictions
militaires en concurrence avec les juges ordinaires.

Si la colère des jeunes est compréhensible, ils se trompent de cibles
lorsqu’ils incendient les voitures, les écoles... L’adversaire, c’est la
politique du gouvernement. Face à ces événements, " le gouvernement n’a su
que jeter de l’huile sur le feu ". Sa responsabilité est donc pleinement
engagée. Il a délibérément ignoré les demandes des jeunes, des populations
concernées et de nombreux-ses élu-es. Les propos irresponsables et
provocateurs du ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkosy, ont rendu la
situation explosive.

Tout cela renforce une situation d’exclusion et de tension. Parce que la
question posée est avant tout celle des droits et de l’égalité, nous
exigeons :
- La levée immédiate de l’état d’exception et du couvre feu et
les
mesures d’expulsion des étrangers condamnés.
- Que cesse la criminalisation des exclus, les provocations à
l’égard des jeunes et des citoyens, les déclarations et comportements
racistes.
- Que la transparence soit faite dans le drame de Clichy sous
bois.

MARCHE DE SOLIDARITE
POUR LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS

Mardi 15 novembre à 17h3O

Place de la Paix Quartier de Perseigne à Alençon

A l’appel de : AC ! ; Collectif des Travailleurs sociaux et étudiants de
l’Orne ; FASTI ; SUD - SOLIDAIRES ; Syndicat de la Magistrature (section


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