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SANS JUSTICE SOCIALE, PAS DE PAIX !

Manifestation Mercredi 16 Novembre

NON AUX DISCRIMINATIONS ET A LA RÉPRESSION !

lundi 14 novembre 2005, par souriez


Manifestation Mercredi 16 Novembre

Départ à 14h devant la fac de Saint-Denis

Métro Saint-Denis Université (ligne 13)

La révolte des jeunes dans la plupart des quartiers populaires de l’Hexagone depuis plus de deux semaines, est
révélatrice d’une véritable crise sociale attisée par les politiques répressives et sécuritaire et les discrimination en
tout genres.

La mort des deux jeunes de Clichy-sous-Bois ayant voulu échapper à un contrôle policier est une conséquence
de l’escalade sécuritaire développée par le Ministre de l’Intérieur et soutenue par Chirac et le gouvernement :

 multiplication des contrôles au faciès et des arrestations arbitraires des jeunes des quartiers défavorisés,
 expulsion de familles d’immeubles parisiens dits insalubres, sans relogement,
 “rafles” et expulsion de sans papiers dans les quartiers populaires (Belleville, Barbès ...).

Cette politique sécuritaire, à des fins populistes et démagogiques, se double d’une politique anti-sociale :
baisse des crédits des associations de quartiers, fin des emplois jeunes, démantèlement des services publics, hausse des
loyers des HLM, accentuation de la précarité avec les CNE (contrats nouvelle embauche) ...
Face à une situation sociale d’urgence, le Gouvernement et Chirac n’ont comme seule réponse immédiate
la mise en place de l’état d’urgence (loi du 3 avril 1955) pour “museler la contestation sociale” et faire “régner l’ordre
public”.

1800 jeunes arrêtés et l’expulsion des jeunes étrangers, voilà les seuls résultats d’une telle politique.

La réponse à cette crise sociale ne passe ni par la répression, ni par la provocation. C’est bien d’une autre
politique sociale et économique, en rupture avec les orientations libérales actuelles, que les jeunes et habitants
de ces quartiers défavorisés ont besoin.

Par conséquent, nous appelons la jeunesse (jeunes précaires, chômeurs, étudiants, lycéens) à manifester
mercredi 16 novembre pour exiger :

 la vérité sur les circonstances de la mort de Ziad Benna et Bouna
Traoré, et que justice soit rendue.
 l’arrêt des politiques de la criminalisation des populations défavorisées,
immigrées et des jeunes des quartiers populaires.
 L’arrêt des incarcérations en séries, les jugements injustes, expéditifs
et arbitraires et des expulsions et reconduites à la frontières.
 la rétablissement et l’augmentation massive des crédits destinés aux
associations de quartiers.
 l’instauration d’un plan d’urgence pour permettre l’accès à l’éducation,
logement, emploi, santé, transports, culture, condition d’une
véritable justice sociale.
 le retrait immédiat de l’état d’urgence, la fin de la logique répressive et de la surenchère policière.

Premiers signataires : Alternative Libertaire, ATTAC Campus, CEDETIM, CLEPS (Comité lycéen Etudiant Paris Sud), Collectif des Étudiants Étrangers de Paris 8, Collectif Jeunes Chercheurs Contre la Précarité (JCCP), CNT-STE (75, 92, 93) , Droit Au Logement (DAL), Droits Devant, Emancipation Tendance Intersyndicale, FASTI, IPAM, LDH Fédération 93, MIB, No Pasaran, SUD-Etudiant, Réseau Citoyens Solidaires (RESOCI) 93, Réseau Féministe "ruptures", VAMOS ! ...

SANS JUSTICE SOCIALE, PAS DE PAIX !

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