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NOUS N’ACCEPTONS PAS LA VIOLENCE DE L’ETAT

mercredi 16 novembre 2005, par souriez


Sud Education Lorraine & Union syndicale

Chez Sud PTT

76, rue de la hache 54000 NANCY

Aggravation du chômage et de l’exclusion, droits bafoués - en particulier les plus fondamentaux de tous : le droit au travail, le droit au logement, le droit à la santé et à la dignité - les violences faites aux jeunes des quartiers populaires et à leurs familles, en particulier ceux issus de l’immigration, sont inadmissibles

Violence du capitalisme : la discrimination à l’embauche et les licenciements, l’exploitation salariale à outrance, la précarité organisée, les contrats sans avenir...

Violence de l’Etat : l’extraordinaire sous-équipement de tous ordres, dans les quartiers, les écoles, les hôpitaux, les universités, les administrations chargées de la gestion des droits sociaux. Alors qu’on finance la construction de nouvelles prisons, pour augmenter la capacité d’accueil. Face aux problèmes des plus démunis, les travailleurs sociaux, associations et enseignants manquent cruellement de moyens.

Violence de l’Etat : le déni du droit de vivre en famille, le maintien en centre de rétention et les reconduites sauvages à la frontière d’enfants ou de parents vivant en France...

Violence de la police républicaine : le mépris, les contrôles systématiques et brutaux, les actes et propos racistes, les passages à tabac, les « bavures » institutionnelles...

Violence de l’Etat : les expulsions de logements, les coupures d’électricité, de gaz, de téléphone...

Violence de la classe politique capitaliste : l’ensemble des décisions politiques et sociales qui canalisent toute la richesse du pays au seul profit des grandes fortunes en diminuant sans cesse les ressources des chômeurs et précaires, des handicapés, des jeunes, des immigrés... ceux à qui est refusée toute dignité humaine.

Violence de la politique sécuritaire, réactionnaire et fascisante : l’engrenage de violence policière et judiciaire engagée en Seine-Saint-Denis et ailleurs par le gouvernement face à l’expression du désespoir que manifeste la révolte des jeunes des quartiers populaires. Les jeunes émeutiers révoltés ne sont pas des "caïds" ! Les caïds existent dans les quartiers, mais préfèrent que les cités soient calmes pour faire prospérer petits et grands trafics, et ne voient pas d’un bon oeil le quadrillage policier. Les jeunes révoltés, c’est la jeunesse de notre pays, à qui on a fermé toutes les portes, et qui décide de les enfoncer de force.

La violence du système capitaliste ne peut que provoquer, au minimum, des révoltes. La politique des gouvernements successifs de ces 25 dernières années, et en particulier du gouvernement réactionnaire actuel, est une politique suicidaire qui consiste à répondre au désespoir par la violence et la répression. Et le traitement médiatique des évènements ne sert qu’à légitimer cette politique suicidaire. L’attitude de Sarkozy, quant à elle, est pour le moins intolérable, irresponsable et insultante.


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