L’idéologie sécuritaire dispensée depuis plus de dix ans est-elle à bout de souffle ?
A la lecture du rapport de la cour des comptes « L’ORGANISATION ET LA GESTION DES FORCES DE SECURITE PUBLIQUE » publié cet été, on pourrait le penser.
Les diverses doctrines policières, organisations des services, conditions de travail des policiers, statistiques policières successives détaillées dans ce rapport montre la dérive des politiques de sécurité publique vers des fondements de moins en moins démocratiques. La vidéosurveillance généralisée et incontrôlée en est une des étapes du moment.
Pourtant ce rapport de la cour des comptes ne préconise pas d’autres politiques mais d’« améliorer » l’existant, de le rendre plus « efficace ». Cet argument est le même que celui de l’industrie sécuritaire qui vend ses nouveaux produits en dénonçant les carences des modèles précédents.
Alors ce rapport est-il l’aveu de l’échec de la politique sécuritaire menée depuis plusieurs années dont le meilleur vendeur est Nicolas « coup de menton » Sarkozy ou la création de futurs marchés pour cette industrie sécuritaire entièrement subventionnée par l’argent public ?
Claude-Marie Vadrot, journaliste à Politis, et “Souriez vous êtes filmés” décryptent le rapport de la cour des comptes dans une soirée de débat :
Le 13 octobre 2011 à 20h.
Café associatif de la commune libre d’Aligre
3, rue d’Aligre - 75012 Paris
Métro Ledru-Rollin, ligne 8
buffet participatif orwellien (chacun et chacune apporte de quoi manger et on partage)
(boisson non comprise)
