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Veille technologique Devenir un jouet consentant de la soft-dictature DE QUEL DROIT ? Les Persuasives technologies Dans la mire d’Hypervisor RFID qu’est ce que c’est ? Deux siècles de luttes contre les progrès techniques Les Amis d’Orwell mardi 20 décembre Une puce rfid de quelques microns Un Joystick pour humains ! Un ordinateur pour lire la pensée ?
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Un ordinateur pour lire la pensée ?vendredi 23 décembre 2005 Les systèmes de lecture de pensée, un vieux mythe en devenir ? Méfions nous de la manipulation des personnes handicapés qui peuvent servir malgré eux d’alibis à des développements dit progrès scientifiques si ils ne sont pas encadrés par une éthique claire, ces "progrès" peuvent également devenir de redoutables armes. Les chercheurs japonais (dont Kuniaki Ozawa) ont inventé en 2001 un appareil qui permet aux personnes atteintes de paralysie musculaire totale de dire "oui" ou "non", en mesurant les flux de sang dans leur cerveau. Cet appareil baptisé "Kokoro-gatari" ("parler avec le coeur") a été développé conjointement par le géant de l’électronique Hitachi, l’entreprise Excel du groupe Mechatronix, et l’Association japonaise des malades de la sclérose latérale amyotrophique. Cnn relate : Le système de l’ordinateur/récepteur calcule le flux sanguin et renvoit alors oui ou non en 36 secondes avec une fiabilité de 80%. "If a patient wants to say "yes" to a question, he or she can activate the brain by calculating or singing a song mentally, which cause blood to gather in the frontal lobe. The device would then detect the increased blood flow. When patients want to say "no," they would just stay relaxed to keep the flow unchanged. An answer, about 80 percent correct by an average, would come in 36 seconds, Agence France-Presse reported." A propos des interfaces cérébrales : Le Monde Interactif : " Le futur en dix technologies A l’entrée du nouveau siècle, le MIT (Massachusetts Institute of Technology) a sélectionné dix technologies émergentes qui, selon cette grande institution, « changeront le monde ». Subjective, cette sélection n’en dresse pas moins, entre autres,un panorama de ce que pourra devenirle Réseau Edition du mercredi 28 février 2001 Interface cérébrale L’interface cérébrale revient à contrôler une machine avec la pensée. Il s’agit, grâce à plusieurs capteurs, de mesurer à la surface du cortex les variations de l’électroencéphalogramme, puis de les associer à une action spécifique. Cette technologie permettra aux personnes handicapées, d’ici à quelques années, de diriger leur fauteuil roulant, d’écrire un e-mail ou d’éteindre la lumière. On peut même penser, à très long terme, à un contrôle parfait d’une prothèse de bras, à partir de la reconnaissance de la pensée associée au mouvement désiré de ce bras. José del R. Millàn, responsable du projet ABI (Adaptative Brain Interface), du programme européen Esprit : " Plusieurs équipes dans le monde travaillent au développement d’une interface cérébrale facilement utilisable. Pour l’heure, il s’agit surtout d’un système de laboratoire. Le dispositif que nous avons développé différencie cinq activités électriques, comme par exemple un calcul mental. A chacune de ces activités, nous pouvons associer une action. La difficulté consiste à réduire les erreurs de reconnaissance et à augmenter le nombre de pensées distinctes identifiables. Mais, à moyen terme, il faudra rendre le système plus naturel à utiliser. C’est d’ailleurs une des principales caractéristiques de notre approche. Certaines équipes de recherche demandent à l’utilisateur de penser une chose précise à un moment précis. Je crois, au contraire, que le sujet doit pouvoir imaginer spontanément ce qu’il préfère, au moment où il le décide. Puis c’est au système de s’adapter, et de mettre en place les meilleures associations pensées-actions possibles. "
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