À peine élue, en plein état d’urgence sanitaire, la nouvelle équipe municipale de Malakoff ne trouve rien de mieux que de voter l’installation de caméras de surveillance dans l’espace public, tout en supprimant des bancs publics sur la place du marché au profit de l’extension d’une terrasse de café. Le vote est unanime, l’opposition soutenant les choix de la majorité.
Le projet n’est cependant pas du goût de tout le monde. Après une action d’occupation de l’espace public, le 21 juin, le collectif En marge et en travers a lancé une pétition contre l’installation :
La surveillance en marche :
LREM la voulait, la nouvelle équipe municipale l’a fait !
À Malakoff, l’après-confinement s’ouvre dans une ambiance sécuritaire surprenante :
la vidéosurveillance risque de faire son apparition, inédite dans notre commune, sur la Place du 11 novembre et dans le quartier Pierre Valette. De plus, alors que Malakoff est à ce jour une des rares villes de la région à avoir maintenu des bancs sur une place publique au lieu d’en enlever, la nouvelle municipalité amorce un mouvement inverse, avec le démontage de la moitié des bancs de la place et la privatisation d’une partie importante de l’espace commun.