Promu sous-ministre des prisons chez Raffarin, Bédier récidive. Le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) planche sur une "cartographie des endroits à risques sur la commune". "Quand nous saurons où les problèmes se passent, nous trouverons des stratégies de couverture adaptées à ces niches" (sic) déclare le sécuritaire Bédier (cité par Le Courrier de Mantes). L’une de ces "niches" bientôt vidéosurveillées est le boulevard du Maréchal-Juin. Il s’agit tout simplement de la plus grande artère de la ville.
Bédier avait financé les premières caméras (un million d’euros) avec des fonds européens PIC URBAN destinés à la "réhabilitation sociale des quartiers". On sait depuis ce que Bédier entend par "réhabilitation sociale". Dans quels fonds sociaux Bédier va-t-il maintenant taper pour financer son nouveau projet ?