Le comité consultatif national d’éthique, qui donne son opinion sur les questions de santé et d’éthique médicale, s’est prononcé contre une généralisation du dossier médical personnel. Les "sages" estiment qu’il qu’il ne répond pas aux objectifs et que sa généralisation est trop chère.
Le dossier médical personnel (DMP) informatisé vient de prendre une volée de plomb dans l’aile. Les “sages” du comité consultatif national d’éthique, sollicités par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, se sont prononcés pour une mise en place limitée aux volontaires ou aux patients dont les pathologies font intervenir un grand nombre de praticiens différents pendant une longue durée.
En d’autres terme, ce comité, composé d’une trentaine de personnalités venues du monde médical, philosophique ou religieux, estime que la généralisation de cet outil, lancé en 2004 par le ministre de la santé d’alors, Philippe Douste-Blazy, n’est pas souhaitable. Le comité ne rend qu’un avis consultatif, mais il pourrait bien s’agir là du premier coup de pelle d’un enterrement de première classe.