“Le 1er mai 2010, au cours de la manifestation, un cortège qui brandit une banderole “la mairie se prend pour big brother : crevons lui les yeux” procède au démontage en règle de deux caméras 360°, cours Jean Jaurès et rue Lesdiguière, sous les applaudissements nourris des autres manifestants. Un beau moment de réappropriation de l’espace public, et un message clair : les habitants de Grenoble ne veulent pas vivre dans un laboratoire policier. Pour ne pas revenir bredouille, la police arrête violemment une personne au hasard dans le cortège voisin, celui des syndicalistes de la CNT. Deux audiences plus tard, la police n’a apporté aucune preuve (logique après une arrestation au hasard), mais la militante de la CNT est toujours dans l’attente du verdict.
Soutenons la personne inculpée, et montrons à la mairie, qui s’est constituée partie civile, que nous ne plongerons pas avec elle dans le délire sécuritaire.
Devant le tribunal de Grenoble a 9 heures (tram cite internationale)”
tract Démontons les caméras n°6