C’est une des premières fois que cela se produit, des images de violences policières qui ont été filmées par caméra de surveillance dans un commissariat n’ont pas été perdues ni détruites mais serviront à instruire le dossier de la victime contre son agresseur.
Cela ne se passe pas en France mais en Belgique, les médias belges (ou français) n’ont que peu repris l’information et le lien ci-dessous est celui d’RTL Belgique... reportage télévisé à l’appui, avec interview du procureur du roi :
"Lors de son audition, le garçon n’a même pas parlé de ce qu’on voit sur les images filmées par la caméra de vidéosurveillance.Il ne s’en souvenait plus parce qu’il souffrait d’une commotion consécutive aux coups qui lui avaient déjà été donnés précédemment"
Voir en ligne
Pour notre MAMréchal qui veut quadriller la France de Vidéosurveillance, il faudrait peut-être commençer à en poser dans les centres de rétention ou les personnes enfermées reçoivent des tirs de taser à l’abri des regards car les témoignages de la Cimade* sur les 27 centres de rétention risquent de cesser bientôt et définitivement.
*Cimade : lire à ce propos l’article de F.Aubenas, La Cimade écartée des centres de rétention Sans papiers et sans témoins,
Accès au site de la Cimade.