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Ploërmel / Ploermael (56) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]()
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Collectif antividéo à Ploërmel (36 caméras pour 8000 h)jeudi 2 février 2006 L’installation de 36 caméras à Ploërmel, ville de 8000 habitants en zone rurale, Afin de pouvoir vérifier que l’installation mis en place par la mairie COMMUNIQUEPar décision du conseil municipal du 12 décembre 2003 la municipalité de Ploërmel (56) envisage un dispositif léger de « télé-vidéo-surveillance » dans des lieux définis comme « sensible », « non signalés publiquement et gardés à titre confidentiel ». Un an plus tard le dossier, pourtant arrangé pour se conformer à la législation en vigueur, passera deux fois pour examen auprès de la commission départementale car plusieurs points nécessitent l’audition des porteurs du projet. La commission émet finalement, fin janvier 2005, un avis réservé pour les sites qui ne sont pas des bâtiments communaux « en l’absence d’éléments suffisamment probants quant au caractère particulièrement exposé de ces sites à des risques d’agression ou de vol ». Sur ce point, la préfecture ne suivra pas cet avis de réserve et on ne peut que s’interroger sur les raisons d’un tel choix ? L’accès et les alentours des bâtiments publics sont donc surveillés par l’enregistrement d’image au local de la police municipale et cela constituent une première pour le Morbihan... Il apparaît que c’est en fait le seul mobil valable des porteurs du projet. En plus d’être une atteinte à la vie commune et aux libertés individuelles, la vidéo-surveillance reste un choix coûteux sans rapport avec la dépense réelle pour la collectivité des dégradations avancées (remboursement par les assurances ou les responsables, réparation effectuée par le personnel communal, ect.) . Cette installation correspond en fait à un choix politique et non à une demande de la population. D’ailleurs l’intérêt de celle-ci pour ce « délire sécuritaire » serait à vérifier. Pour un tel équipement de contrôle par enregistrement d’image, de nombreuses villes ont préalablement effectué un référendum local. Ici, à Ploërmel, plutôt que le choix de l’information, de la transparence et de la concertation publique la mairie procède à l’inverse afin de mettre la population devant le fait accompli Un collectif d’habitant du Pays de Ploërmel se réunie pour informer et agir afin que ce système de surveillance électronique ne soit pas une fatalité. Pour plus d’information : ploermelsansvideosATno-log.org On l’on peut lire en conclusion : |