extrait :
“La vidéosurveillance ne menace donc pas tant les espaces privés que l’espace public. Si “pour pouvoir contribuer à l’intégration sociale, les espaces partagés doivent être perçus comme attrayants, sûrs, accueillants et inviter à l’exercice d’une vaste gamme d’activités”, alors les caméras sont des outils de désintégration sociale. Elles délimitent un territoire caractérisé par une fermeture de l’espace public via sa soumission à des normes et intérêts privés. Les capacités fantastiques que l’on prête aux caméras témoignent d’ailleurs du plaisir narcissique qui accompagne cet acte d’appropriation, c’est-à-dire, des pulsions régressives qui animent le développement de la vidéosurveillance.”
par Noé le Blanc
publié dans la Revue du MAUSS permanente, 14 décembre 2008 :
http://www.journaldumauss.net/spip....
voir aussi : les Amis d’Orwell, 13 janvier 2009, entretien avec Noé le Blanc