THEMES ABORDES :
Biométrie Pétition contre l’instauration d’une machine biométrique Les politiques face à la biométrie contre l’immatriculation biométrique Contre la biométrie à l’école INES,refus et boycott de la carte d’identité biométrique ! Biométrie : le règne du VIS [samizdat.net | Ne laissez pas les machines jouer avec les enfants] La biométrie, c’est sexy ! Lyon 2, laboratoire leader de la surveillance Halte au stockage biométrique En lien : Biométrie, RFID Questions à Alain Weber Documentation du procès contre la biométrie Les mauvais élèves de la biométrie antis-biométrie, procès reporté au 20 janvier DESTRUCTION D’UN DISPOSITIF BIOMETRIQUE AU LYCEE DE LA VALLEE DE CHEVREUSE Grenoble, soutien aux antis biométrie le jeudi 15 Nov Procès biométrie Vendredi 20 janvier 13h30 evry Antibiométrie procès : délibéré remis au 17 février CR de l’action surprise : A quoi sert la CNIL ? Victoire contre la biométrie à l’école ! Convergence des luttes Samedi 16 avril 13h30 Big Brother Awards France 2005 Quelles libertés défend la Commission Nationale Informatique et Libertés ? RESISTONS AUX GRANDS PROJETS DE METROPOLES AVIS de KO social NOUS NE SERONS PAS DES RATS EN CAGE Du 11 au 17 avril 2005 semaine anti-vidéosurveillance ! SEMAINE POUR LA GRATUITÉ DES TRANSPORTS Freedom Not fear -> 11 octobre 2008 Une semaine antividéosurveillance du 11 au 17 avril 2005 Les Amis d’Orwell mardi 28 juin Soutien à ORESTE SCALZONE ! l’Europe que la pensée de banquier veut à toute force nous imposer... Bourdieu citation’s Non au projet INES ! la pétition Carte des lycées vidéosurveillés Contre l’inauguration de MINATEC Aidez nous à constituer une webothèque ! http://www.stopcpe.net Film des "Surveillance Camera Players" Débat mardi 22 mars 2004
LES AUTRES BREVES DE CETTE RUBRIQUE :
lundi 17 mai Sur le net : Atlas of AI : déconstruire les dénis de l’IA (Kate Crawford) lundi 4 mai Lundi 4 mai 18h3O : non à la surveillance généralisée lundi 24 juin VERDICT : les inculpés du collectif “Notre-Dame des Landes IDF” condamnés mercredi 27 mars APPEL A SOUTENIR les inculpé.e.s du Collectif francilien de lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes mercredi 13 juin Le leurre du DNT mercredi 13 juin #privchat chaque mardi 12:00 mardi 27 mars Le RNIE nouveau est arrivé... mercredi 21 mars Technologie et entreprises au service des dictatures vendredi 7 octobre Bordeaux : soirée de soutien à Coop’Equita lundi 13 juin Facebook, le faux ami |
Antibiométrie procès : délibéré remis au 17 févriersamedi 21 janvier 2006 Des militants anti-biométrie poursuivis en correctionnelle pour saccage. COMPTE RENDU DU PROCES ANTIBIOMETRIELe procès des trois inculpé-e-s s’est déroulé hier à Evry, devant la 10è chambre correctionnelle. Nous vous enverrons bientôt des comptes rendus détaillés d’audience, mais voici un bref résumé. (très bref, car l’audience, après 7 heures d’attente dura 3h30, de 20h30 à minuit) 160 personnes y ont assisté après avoir assisté aux procès de comparution qui ont précédé. Notons que le proviseur qui avait porté plainte n’était pas là, comme il n’était pas lors de la première audience du 16 décembre, alors qu’il avait insisté le 18 novembre en comparution immédiate en tonnant haut et fort : "Je serai là !" ACTE 1 : Le tribunal a beaucoup insisté sur les détails de la journée du 17 novembre, lors de laquelle 2 bornes biométriques avaient été détruites à la cantine du lycée de Gif-sur-Yvette. Les juges ont cherché, en vain, les traces d’un groupuscule qui aurait préparé de manière précise cette action. On les sentait en position de défense, coupant court à toute volonté d’expression des inculpé-e-s au sujet de la biométrie. La juge principale a tenté de comprendre l’allusion au terme de "sabotage" présent dans le tract distribué ce jour-là, mais les inculpé-e-s ont pris le parti d’expliquer que leur venue n’étant pas focalisée sur ce point, cette question ne les avait pas entravé-e-s dans leur volonté de venir jouer une saynète et d’informer les élèves au sujet de la biométrie. Les trois inculpé-e-s ont bien expliqué en quoi la responsabilité de la destruction directe ne pouvait leur être imputée, mais à quel point chacun-e restait fortement solidaire envers la destruction. ACTE 2 : L’unique témoin des faits, témoin de l’accusation convoqué par la défense, a créé un réel coup de théâtre dans la salle en venant disculper l’un des trois inculpé-e-s, celui qui risquait le plus dans cette affaire en raison de la déposition que ce témoin avait faite en gendarmerie le jour des faits. S’il avait été formel en accusant le prévenu lors de sa déposition, il se trouve qu’entre temps, après discussions auprès de ces collègues, il s’est rendu compte de son erreur et il a déclaré formellement devant le tribunal l’innocence de la personne incriminée. Ce témoin est donc venu rétablir la vérité, en courant le risque de répercussions de sa hiérarchie sur son emploi. De plus, il a courageusement tenu tête au procureur, descendu de son perchoir pour lui murmurer "avez-vous subi des pressions ?"... Le procureur de la République associant certainement résistance au déferlement technologique et pratiques mafieuses. Mais le témoin a bien insisté sur le fait qu’il était venu de son propre chef disculper une personne qui n’avait pas directement détruit la machine biométrique. ACTE 3 : La juge n’a pas laissé les témoins de moralité, professeurs, pédopsychiatres, et premier directeur de la CNIL, expliquer en quoi ils légitimaient l’élan des inculpé-e-s contre la biométrie. La juge ne tolérant pas de leur part qu’ils s’écartent d’un discours portant sur la moralité des inculpé-e-s, ils ont du batailler pour faire entendre les méfaits de la biométrie sur les enfants et les pratiques sournoises des industriels(GIXEL) et du gouvernement (OPPIDUM) pour imposer la biométrie dans la vie courante sous couvert de convivialité et de divertissement. ACTE 4 : La plaidoirie du procureur, intéressante par les allusions à sa quasi-bienveillance envers les inculpé-e-s, rappela qu’il était un temps où l’on se battait politiquement avec des bombes à clous, et qu’il existe aujourd’hui des pays où il en va de sa vie de combattre pour la liberté. Ce qui ne l’a pas empêché de traiter les inculpé-e-s de petits bourgeois lâches, capricieux et romantiques. Viles accusations auxquelles les prévenu-e-s ont pu in extremis répondre pour sauver leur dignité. La plaidoirie de Maître Terrel, avocate de la défense fut aussi longue qu’implacable, montrant la nullité du dossier adverse, tant sur les faits que sur le droit. La juge a interdit aux inculpé-e-s de faire une ultime déclaration, pour éviter encore une fois que l’on parle de biométrie. Ce droit est pourtant élémentaire (rappelons la déclaration de René Riesel contre les O.G.M.). Le délibéré durera jusqu’au 17 février, et sera rendu à Evry. Le combat commence. Un comité contre la biométrie |