Plusieurs articles à lire sur l’usage de carte d’identité sur le site quebecoislibre.org mettent l’accent sur les dangers de ce fichage généralisé.
On appréciera les différences avec la carte d’identité française qui date de Pétain (loi du 27 octobre 1940) et la mise en place actuelle de la diffusion soit disant sécurisée de nos données personnelles de santé sur internet grace au DMP, mais aussi d’autres systèmes de reconnaissance comme le passeport biométrique.
Extrait de
LEMIEUX EN LIBERTÉ http://www.quebecoislibre.org
On peut contrôler les gens sans papiers d’identité, mais ceux-ci diminuent le coût de la tyrannie, et le diminuent d’autant plus que l’on se rapproche de la carte d’identité parfaite. Les exemples historiques sont nombreux. L’identification des Juifs par l’occupant nazi en Europe de l’Est fut facilitée par les cartes d’identité déjà instituées dans ces pays(1). De la même manière, la carte d’identité a aidé l’État turc à mener son génocide contre les Kurdes, et les Hutus rwandais à massacrer les Tutsis(2)
(1) Sean Gabb, A Libertarian Conservative Case Against Identity Cards, Londres, Libertarian Alliance, 1994.
(2) Ibid. Voir aussi Richard Dowden, « Identity card was passport to death », The Independent (Londres), 7 juillet 1994 : « When the Hutu militias, the gangs of killers, began their genocidal massacres of Tutsis in April, they needed only to ask for identity cards to decide who lived and who were chopped or speared to death. » Voir également http://www.pierrelemieux.org/ql-ident.html